► COPYRIGHT AVATAR : Pixelz

Seven Ivy Blue “ À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin ” ► ID CARD Mon nom est Seven, mais vous pouvez m'appeler Sev' voire Ivy selon vos envies. J'ai 26 ans. Cela fait donc 1 an que mon compteur s'est mis en route. Je suis une fille à papa, et je vis au crochet de mes parents. Je suis sans conjoint fixe et je vis dans Eden à vos yeux, dans une prison dorée aux miens ; une villa somptueuse qui surplombe la mer. En ce moment mon compteur affiche 63 ans et le maximum qu'il ait jamais affiché est 95 ans. Je sais je sais, mon père peut se montrer radin. MASK AND REALITY ► DEFAUTS: Je ne suis pas un être parfait c'est vrai. Mais j'aime me cacher derrière un masque, derrière une apparente débauche qui ne semble pas me déranger. Je joue mon rôle à la perfection, pour que personne ne m'atteigne jamais. Poupée de glace ironique ; Cynique ; Entêtée ; Téméraire ; Manipulatrice ; Impulsive ; Insolente ; Impudente ; ; Extravagante ; Provocatrice ; Séductrice ; Infidèle ; Tourmentée ; Névrosée ; Egoïste .Je suis Seven, je suis une gosse de riche et je vous emmerde vous et votre bienséance ► QUALITES: Vous ne savez rien. Vous ne voyez pas celle que je suis réellement. Sensuelle : Rusée ; Intelligente ; Forte et Fragile à la fois ; Malicieuse ; Sociable quand ça me chante ; Persévérante C'est vrai, la liste n'est pas longue en comparaison de la première. Après tout, qui est capable de voir ses propres qualités ? Qu'importe, c'est à vous de découvrir.

► WE WOULD LIKE TO ASK YOU A FEW QUESTIONS Quelle a été votre réaction le jour où votre compteur a démarré? Pas une once d'angoisse. Pas même un éclair. Rien de plus qu'un soupire agacé qui s'échappe d'entre mes fines lèvres. Une sorte de nostalgie s'est peinte sur mes traits parfaits de poupée de glace, sans même que je ne m'en rende compte. Je me sens vieille pourtant ce jour-là, même si je sais que mon visage et mes courbes sont figés à présent. Immunisés contre le temps. Je reste plantée devant mon miroir à me répéter que ces yeux, ces joues, cette bouche, ne seront jamais marqués par les rides ou les sévices de l'âge. Eternellement jeune et belle à en damner Lucifer. Quand on a un père aisé, la contrainte du temps n'est rien. Il peut me donner en années ce que vous gagnez en heures après 1 mois de boulot acharné. Ma collection de sacs Prada suffirait à garder toute votre famille en vie pendant des décennies. J'en ai donc rien à foutre du temps qui s'active sur mon bras, le jour de mes vint-cinq ans. Je sais que je vais vivre longtemps. Après tout, je suis une merdeuse, une fille à papa, mais la différence entre vous et moi, c'est que je suis immortelle. Quelle est la chose la plus folle que vous ayez jamais faite? La plus folle ? Faut dire que je ne fais que ça de ma vie, des trucs dingues. Je n'en connaîs même plus ni le commencement ni la fin. Qu'est-ce des limites quand on peut tout se permettre ? Ma vie est rythmée par les rais de coke, le shopping et le sexe. C'était quoi encore, cette devise que les gens aimaient tellement clamer à l'époque ? Sexe, drug and rock'n'roll. Ajoutez un verre de Vodka avec ça s'il-vous-plaît, merci. En réalité, j'ai risqué ma vie plus d'une fois. Mais il y a eu celle où j'ai vraiment flippé. Hiver rude. J'ai eu la bonne idée de défier un petit con à un bon vieux bras de fer. C'est plus fort que moi, j'aime jouer avec le temps. Le faire vaciller un instant puis reprendre le contrôle. C'est jouissif. Voir s'écouler les années, les mois, les semaines, les heures. Puis les minutes. Et quand arrivent les secondes, on fait un peu moins la maline. On se reprend et on écrase cette vermine. Bref, le crétin a bien failli me piquer mon demi-siècle à l'époque. Je m'imaginais déjà inerte, teint de lait devenu livide. Et franchement, ça aurait été stupide de mourir de cette manière face à un blaireau dans le genre. Petit clochard de la Zone 12. Au final, je me suis juste réveillée quand j'ai vu que je n'avais plus que quelques secondes sur mon compteur. Une claque en pleine face. J'ai repris le dessus et je l'ai achevé. Treize zéros sur l'avant-bras de l'importun. Un regard vide. Un bruit sourd quand la tête s'éclate contre le bord de la table. J'ai récupéré mon temps et gagné au passage quelques misérables heures. Comment percevez-vous les habitants de la time zone 12 ? Des pauvres gens qui n'ont pas eu de chance. Des crèves la faim capables de tout pour gagner quelques minutes. Ils me font pitié au fond. Ils ont rien demandé et ils sont réduits à être les pantins de leur compteur. Ça passe ou ça casse. Et bien souvent, ça casse. On pourrait les payer un peu plus, nous les richards. Mais on ne le fait pas. Parce qu'ils ne sont rien pour nous. Les misérables de Victor Hugo. C'est ce qu'ils sont. Je suis assez indifférente, leur sort ne me préoccupe pas. Tant qu'il rapporte à papa et qu'il me gâte en années, je m'en contrebalance de leur malheur. D'autant plus qu'il y a beaucoup de voleurs parmi eux. Des crétins qui se croient tout permis. Non mais franchement ! Qu'ils aillent au diable ces déchets de la planète. Parfois je vais m'y promener. Vêtue de fringues crades et démodées, histoire de passer inaperçue. Tout le monde se regarde en chien de faïence. Personne ne vit. Personne ne survit. Des zombies esclaves du temps. Mais il n'y a que là-bas qu'on trouve de la vraie marchandise en matière de came. Une qualité que j'ai du mal à trouver dans ma petite banlieue tranquille. Ça me change des dealers à sucettes. Bienvenu à New Lighton, Zone 12, ici c'est marche ou crève. Que pensez vous des Time Keepers ? Ils m'indiffèrent. Qu'ils fassent leur boulot sans interférer dans mes petites affaires et tout le monde se portera bien. Souvent je me dis qu'ils sont sans doute bien plus à considérer comme des esclaves du temps que les pourris de la Zone 12. Ils vivent avec le temps, travaillent avec le temps, et baisent sans doute avec aussi. Ils n'ont que ça. Destinés à crever pendant une de leurs missions. Après tout c'est leur choix, et il ne regarde qu'eux. Honnêtement, je ne vais pas me montrer plus méprisante envers eux qu'envers d'autres personnes. Ils ne m'ont jamais posée de problèmes, ils n'ont jamais touché au temps de papa, le reste je m'en fiche. Même si je pense qu'ils devraient se donner un peu plus de mal pour coffrer les voleurs de temps. Ils me font un peu peur ceux-là. Je me sentirais mieux si leurs arrestations étaient un peu plus régulières. Que feriez vous si vous aviez 100 ans devant vous? Question stupide Darling. Je frôle quotidiennement les 100 ans au compteur. C'est le quotidien pour moi, la banalité. Je pue la gamine pourrie gâtée. Tu ne le sens pas ? Cette odeur de vrai cuir. Cette saveur amère de Gucci mélangée à celle plus sucrée de Dior. Approche et hume. Mais pas trop j't'en prie. Je porte un parfum à 47 ans la bouteille. J'avoue, c'était les soldes. Je peux voyager, je peux visiter des endroits qui n'existent que dans vos rêves. Ma chambre donne sur l'étendue bleutée de la mer. Vous m'enviez n'est-ce pas ? Vous avez raison. Parce que vous n'aurez jamais tout ce que j'ai. Vous êtes des fourmis ouvrières, des abeilles ordonnées, des cadavres animés. Je peux avoir 100 ans devant moi si je le désire. Il me suffit de cligner des yeux, de me donner une gueule d'ange et de mandier auprès de mon paternel. Il ne me refuse jamais rien. Mais je préfère gagner du temps à force de petites doses hebdomadaires. Après tout, j'ai tout le temps devant moi. C'est vrai, c'est pitoyable, mais pas autant que vos existences. ► WHO'S BEHIND THE CHARACTER Ton prénom; ton pseudo: Nadège, Pixelz Ton age : 19 y.o Célébrité choisie : January Jones Multicomptes : Nop ! Où as-tu découvert le forum ? Sur PRD Un commentaire ? Oui j'en ai un. C'est juste GENIALLISSIME d'avoir fait un forum avec le concept de Time Out, j'ai adoré le film et je sens qu'il y a une matière monstre pour RPeuter dans ce contexte *-* Pis j'adore littéralement le design ! Bref j'aime tout

► HERE IS MY STORY

- J’ai cassé mon talon
- Le talon de tes Gucci ?
- Nan, le talon de mon pied.
- Ah, tu m’as fait peur.

Chapter One . Je suis un artiste et mon œuvre c’est moi

7 avril 2128. Soleil couchant et silence. Un ciel qui s'embrase sous les couleurs rose-orangées des derniers rayons. La petite poule Blue ne s'est pas donnée la peine de faire le moindre effort pour la mettre au monde. Après tout, ce n'est qu'une naissance, à quoi bon souffrir et s'essouffler pour si peu ? Betty Blue ne s'est pas même foulée pour son prénom. Seven pour le jour de sa venue. Elle mettrait bien plus de son âme sans doute pour sa manucure parfaite. Petit être rose qui sort de son ventre ouvert avec minutie au scalpel. Elle n'en gardera sans doute aucune trace. Chez les Blue, tout est lisse, tout est beau, tout est brillant. On pue la richesse à plein nez et on ne se gêne pas de le faire savoir. Née parmi la jeunesse dorée, Seven et ses cheveux blonds de blé ont fait le bonheur des uns et le malheur des autres. Une poupée adorable aux grands yeux d'un bleu topaze. Une beauté sans nom. Une sorte de pétasse de luxe qui vous tient entre ses griffes acérées et vous pourfend à giclée de venin acide. Vous n'êtes rien. Absolument rien. Qui que vous soyez, vous êtes inférieurs. Dans la Zone 4, c'est elle qui règne. Son père fait partie des plus puissants. Blondie ne s'en plaint pas. A ses pieds, un conseil, écrasez-vous. Le nez dans le bitume, rappelez-vous le déchet que vous êtes et elle vous laissera passer sans encombre. Elle est là pour vous mettre face à votre misère. Pour exhiber le trop plein de temps qu'elle a devant elle. Pas besoin de se presser. Elle peut se prélasser au soleil pendant que vous bossez dur pour vous payer de quoi manger. Time is money.

« Papa, pourquoi les gens sont pauvres ? »

Pas de réponse. Juste un regard vide, un sourire, l'indifférence. C'est ce dans quoi elle a baigné toute sa vie. L'élégance impeccable de son parternel, et son visage impassible. Jamais d'émotions. Juste des traits rigides qui parfois se détendent pour un sourire. Mais les yeux restent néant. Sa vie se résume à ça. Un père riche, que seul le profit anime. Une mère superficielle qui passe plus de temps chez l'esthéticienne qu'auprès de sa môme. Seven a hérité de la beauté de maman et du statut avantageux de papa. Elle ne manque de rien. Plongée dans un matérialisme gerbant alors qu'elle n'avait même pas encore ouvert ses yeux sur le monde. On lui donnait en cadeau ce qu'elle n'avait pas en affection. Alors forcément, on devient comme ses parents. Appât du gain. On profite de ses privilèges et on claque tout dans les fringues les chaussures Puis dans les bagnoles. Dans les bars, l'alcool, la drogue. Et tout ça, ça coûte très cher. Vous ne pourrez jamais vous le permettre. Moi si, et je sais que ça vous emmerde profondément. C'est le but. Ca m'amuse. Vous bavez sur mes Gucci. Vous salivez sur le vrai cuir de ma veste. Vous me salissez de vos regards envieux.

Chapter Two . Que dire du bonheur ? Rien. Ça emmerde le monde.
Le bonheur des uns fait le malheur des autres.

Le bonheur ne s'achète pas vous dîtes ? C'est vrai, pour une fois ces ramassis de conneries mièvres qu'on n'entend que dans les films avec cette pétasse d'Audrey Hepburn à l'affiche. Parce que Seven a beau être belle et riche, elle est surtout belle, riche et désabusée. Elle n'a jamais prononcé ces mots. Je suis heureuse. Rien qu'à y penser, blondine a envie de dégueuler. Elle essaie de trouver satisfaction comme elle peut en flanant de boutiques en boutique. En se tapant n'importe qui. Tiens est-ce que je t'ai baisé toi? Ses amis ne sont que des fournisseurs de came et un divertissement comme un autre. En fait, elle n'a pas d'amis. Elle ne s'entoure que de personnes qui peuvent lui être utiles. Sans ça, vous n'aurez pas le droit à une once d'attention de sa part.

Lors de ses 25 bougies, quand son compteur s'est activé, Seven est restée indifférente face au changement. Je suis belle, bien foutue. Aucune raison de me plaindre. Ca pourrait être pire. Rrester éternellement moche comme Rebecca par exemple. Ou être pauvre. Sourire moqueur sur ses lèvres carmines. Son père lui a d'emblée donné une quarantaine d'année. 0041 : 00 : 0 : 00 : 00 : 00. Quelle bonté quand même ce paternel. Elle en aurait presque pleuré. La première chose qu'elle ait faite avec tant de fortune, c'est d'aller visiter cette Zone dont elle n'avait jamais vu que des photos. Zone 14. Bien sûr, payer aux frontières n'étaient pas un problème. Pas avec ces chiffres étalés sur son avant-bras gauche. A contre-coeur, elle avait troqué son élégance habituelle contre des haillons sans valeurs. Des trucs trouvés dans un « marché ». Ne pas se faire remarquer. Règle première. Son temps était caché par les longues manches d'un sweat-shirt. Seven y avait passé la journée. Et la soirée aussi. Qu'importe l'inquiétude de son géniteur, il était d'ailleurs sans doute trop occupé à se taper sa secrétaire. Blondine avait fini dans un bar, accoudée au comptoir, à côté d'un mec dépravé. Il puait le whisky. Vipère acerbe.

« Tu veux que je te dise ? T'es un pauvre mec. Tu noies la réalité de ta vie misérable dans ton verre de Vodka. Tu ne sers à rien, inutile à cette société. Déchet ambulant qui ne fait que polluer l'atmosphère de sa présence infecte. C'est un connard comme toi qui m'as dépucelée. Mon cousin. Un bon à rien. Tu sais où il est maintenant ? Au cimetière. A trop perdre son temps à piner toutes les petites garces de New Lighton, on finir par y perdre la vie. Tu me fais trop pitié. Tu me dégoûtes. Dégage. Putain dégage ! »

Le mec ne lui avait pas adressé un mot. Pourtant elle lui a déblatéré ces insanités. Elle sait au fond que cet abruti n'est que le reflet de ce qu'elle est. Une pauvre donzelle qui sniffe de la coke comme on boit du Coca, Light s'il vous plaît. Mais elle n'a pas menti sur son cousin. Elle n'avait que 14 ans quand il s'est introduit dans sa chambre pour la sauter comme une chienne. Elle n'a pas eu le droit aux gestes tendres de la première fois, aux baisers langoureux qui accompagne un amour indéfinissable. Elle n'a eu qu'un porc avide de ses courbes qui se dessinaient tout juste. Il est mort quelques années plus tard. Tant mieux. Tu feras coucou à Lucifer pour moi. Depuis elle s'est mis à atterrir dans les draps de n'importe qui, n'importe quand. Pas que dans les draps d'ailleurs.

Chapter Three . La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément
parce qu’on a plus rien à désirer

« Tu te lasses pas de baiser avec n'importe qui ? Tout le monde dit que t'es une pute.
- Je préfère être une pute qu'un thon. »

Pan. Détonation qui remet cette sale conne à sa place. Elle ferme sa gueule et son visage se repeint d'un air outré. Seven envie son teint de pêche. Mais c'est la seule chose qu'on peut lui envier. Rebecca sirote sa cup of tea sagement et je sais que son regard dissimulé derrière les verres teintés de ses Ray-Ban me jauge. A côté d'elle, Camélia pouffe. Il faut dire que c'en est une aussi.. de pouff'. Elle a une liste interminable de conquêtes. Seven lui arrive tout juste à la cheville. En tout cas, 'Becca, comme elle aime qu'on la surnomme, s'écrase et s'affale sur sa chaise. Oui, fais-toi petite. De toute façon on te remarque déjà si peu. Seven s'allume une cigarette. L'extrémité grésille et s'embrase de serpentin rougeoyant. Elle laisse tomber la cendre sur le sol pavé de la terrasse. croise ses jambes interminables sous la table. Elles sont trop blanches, et ça lui fait royalement chier. Son teint de lait a besoin d'un petit bain de soleil. Trop de pâleur fait fuir. J'ai pas envie d'être un fantôme. Pourtant elle l'est déjà. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même depuis bien longtemps. C'est à ça que se résume la vie de Seven Blue. Une poule de luxe qui essaie de fuir l'ennui par tous les moyens possibles.

« Camélia tu..
- Ta gueule Becca. Tu contribues un peu trop à la pollution sonore aujourd'hui. »

C'est vraiment une abrutie cette fille. Une minette tout droit sortie d'une famille de nouveaux riches. Ceux que j'appelle bien souvent les charognards. Parce qu'ils veulent te sucer jusqu'à la moelle. Te bouffer ta réputation et te piquer tes contacts. Mais ils y arrivent rarement. Becca me fait pitié. Elle se croit mieux que les autres mais elle n'a à son compteur que deux misérables décennies. C'est un peu comme le crapaud qui essaye de faire comme le bœuf. Pouf. Tu vas éclater comme un ballon de baudruche. Et dans tout ça, tu vas manquer à personne. T'es irrémédiablement remplaçable. Personne n'est unique ici. Sauf moi. Elle n'ose plus ouvrir sa bouche tartinée de gloss. Je suis Seven, j'ai tous les pouvoirs. Je suis l'ineffable.En attendant, blondine balance la tête en arrière pour offrir son visage au soleil qui est à son Zénith. Elle se consume.. Comme la clope entre ses doigts.