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 Alcide J. Grey

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Alcide J. Grey
Alcide J. Grey
Admin

  • ❝ Who am I ?

    Time Zone : 12, Dayton
    Age du personnage : 37 ans
    Métier : Time Keeper
    © : LLAM <3
    Messages : 214
    Date d'inscription : 22/06/2012
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MessageSujet: Alcide J. Grey    Alcide J. Grey  EmptyDim 1 Juil - 13:23



► COPYRIGHT AVATAR: LipsLikeAMorphine

Alcide Jeremiah Grey
We say we waste time, but that is impossible. We waste ourselves.

► ID CARD
Mon nom est Alcide, mais vous pouvez m'appeler Al. J'ai 37 ans. Cela fait donc 12 ans que mon compteur s'est mis en route. Je suis Time Keeper, et je travaille dans la zone 12.

Je suis célibataire et je vis à Dayton, dans un appartement près de la Time Keeper's Station.
En ce moment mon compteur affiche 35 heures, et le maximum qu'il ait jamais affiché est trois ans.


TRAITS DE CARACTERES

► DEFAUTS: Fier, Orgueilleux, Caractériel, Impulsif, Dur, Têtu, Tête Brûlée, Rancunier, Impatient
► QUALITES: Protecteur, Drôle, Intelligent, Curieux, Courageux, Méticuleux, Charmant, Honnête

► WE WOULD LIKE TO ASK YOU A FEW QUESTIONS
Quelle a été votre réaction le jour où votre compteur a démarré? Je vivais encore avec mes parents et mon petit frère à York, la Time Zone 7. C'était au beau milieu de la nuit, et pourtant je ne dormais pas : je savais que "mon heure" allait arriver. Quelque part, je crois que je voulais être bien éveillé pour voir mon compteur se mettre en route. Observer ces chiffres fluorescents changer sur ma peau pour la première fois de ma vie, après les avoir vus figés sur 0001 : 00 : 0 : 00 : 00 : 00 pendant vingt-cinq ans. Pour parler franchement, je crois que j'appréhendais : maintenant que mon temps allait réellement se mettre à compter, je ne savais pas ce que j'allais en faire. Je sentais la pression que me mettaient mes parents comme un poids sur mes épaules ; un poids que je ne savais pas comment supporter. A l'époque, l'idée que je puisse devenir Time Keeper ne m'avait pas encore effleuré.
Quand finalement mes vingt-cinq ans ont sonné, il devait être trois heures du matin. J'étais dehors, allongé dans l'herbe de notre jardin. J'ai senti cet immense frisson, ce sentiment horrible et contradictoire de néant et de plénitude. Voilà, j'étais un homme, un adulte. Mon temps était compté... A l'époque, je pensais que jamais dans ma vie je ne pourrais me sentir aussi perdu que ce soir-là. J'avais tort.

Quelle est la chose la plus folle que vous ayez jamais faite? En tant que Time Keeper, mes supérieurs m'ont reproché un bon nombre de fois de n'en faire qu'à ma tête, d'être un casse-cou inconsidéré, et ils m'ont même prédit que si je continuais sur ma lancée, je ne passerai pas la cinquantaine. Je ne suis pas du genre à respecter le règlement bien sagement, c'est vrai. Mais personne ne peut se plaindre que le travail n'est pas fait ! J'ai mes méthodes, et elles me plaisent. Tant pis si j'en froisse quelques uns, au moins, j'obtiens de bons résultats. Il m'est arrivé assez souvent de frôler le Time Out en pleine mission, c'est vrai... Mais quand on poursuit un voleur de temps, ce n'est pas pour s'arrêter en plein milieu sous prétexte que c'est risqué pour nos miches ! Et puis, je suis toujours là, non ?
Mais, à vrai dire, je pense que la chose la plus folle que j'ai jamais faite... C'était d'annoncer de but en blanc à mes parents que j'avais choisi de rejoindre les rangs des gardiens du temps, et de quitter la maison pour commencer ma formation du jour au lendemain, sans raison apparente.

Comment percevez-vous les habitants de la time zone 12? Quand je suis devenu Time Keeper, on m'a tout de suite envoyé à Dayton. Et, au début, cela a été très dur. Quand on vient d'une Time Zone tranquille comme York, et qu'on se retrouve d'un coup face à la plus grande misère de ce monde, on a beau y avoir été préparé, on déchante vite. J'aurais pu choisir d'habiter en dehors et de ne revenir à Dayton que pour le travail, mais ne me demandez pas pourquoi, j'ai décidé de prendre un appartement là-bas. Je crois que c'est parce que je ne suis pas du genre à fuir ce qu'il y a devant moi, même quand c'est quelque chose de difficile. Les habitants du 12 sont des survivants. Tous les habitants des autres zones (moi y compris, avant que je prenne mon service) les regardent de haut parce que, de toute évidence, ils ne les considèrent pas vraiment comme des êtres humains. C'est plus facile comme ça : ça permet d'avoir la conscience tranquille quand on sait qu'ils crèvent tous les uns après les autres, un peu comme des mouches, à force de manquer de temps. La vérité, c'est qu'il y a une véritable énergie qui se dégage de Dayton. Je l'ai appris à force d'y vivre : tout le monde est pressé, ça grouille de partout, tout le monde lutte pour sa survie. Chaque minute est pour eux un trésor précieux, qu'il est hors-de-question de gaspiller. Cela rend les choses, le quotidien, beaucoup plus vivant et concret. Mais, en parallèle, ça transforme la population en une espèce de masse déshumanisée : ils sont tellement désespérés qu'ils seraient prêts à tout pour survivre... Parfois même aux horreurs les plus innommables. C'est une Time Zone étrange. Certains luttent, et même s'ils galèrent et souffrent, parviennent à puiser une force et une générosité incroyable je ne sais où. Et d'autres en profitent et écrasent les plus faibles juste pour gagner une minute ou deux. Je crois que c'est ce qui me plaît à Dayton : si je dois rester Time Keeper à vie... Autant l'être quelque part où je peux être surpris chaque jour.

Que feriez vous si vous aviez 100 ans devant vous? Je ne sais pas vraiment. Je crois qu'on y a tous plus ou moins pensé, surtout avant que notre compteur se mette en route. Mais maintenant que je sais que le mien ne pourra jamais afficher plus de quelques jours (profession oblige)... Je crois que j'essaie de ne pas trop me torturer avec des questions du genre. Franchement, je me fous de vivre sur une île paradisiaque, de me la couler douce sur un transat', un cocktail dans une main, un cigare dans l'autre et une belle fille sur les genoux. Ces rêves à la con, ce sont peut-être ceux des autres, mais pas les miens. Je vis dans le moment présent, dans l'action. Je ne réfléchis pas à l'avenir, tout simplement parce que je préfère me concentrer sur le présent, sur les voleurs et les criminels que je dois attraper, sur les flux d'années que je dois surveiller. Je n'ai pas de vie conjugale, donc pas de préoccupation par rapport à ma potentielle vie de famille. C'est sûrement mieux comme ça.

► WHO'S BEHIND THE CHARACTER
Ton prénom; ton pseudo: Marjolaine (Marjo) / Midnight.Bliss
Ton age: 20 ans
Célébrité choisie: Jamie Dornan **
Multicomptes: Non (pas encore ? xD)
Où as-tu découvert le forum? Quelque part entre le cerveau de Drey et le mien <3
Un commentaire? Les Time Keepers c'est sexy ** xD


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Alcide J. Grey
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MessageSujet: Re: Alcide J. Grey    Alcide J. Grey  EmptyDim 1 Juil - 14:19


HERE IS MY STORY



Wandering Star (Feat. Mike Noyce) by POLICA on Grooveshark
« Mais... est-ce que c'est pas injuste de faire ça ? » Le visage d'Alcide se tourna vers Celia, une recrue comme lui, qui venait de parler. Il jeta ensuite un coup d'oeil au superviseur de leur formation, et il comprit ce qu'il allait dire rien qu'à l'expression qu'il avait sur le visage. « Vous n'êtes pas là pour être justes. Vous n'êtes pas là pour rendre service, pour sauver la veuve et l'orphelin, et encore moins pour vous prendre pour des héros. Vous êtes là pour contrôler le temps. Pour le garder. Time Keeper n'est pas un job à prendre à la légère. Que les justiciers en herbe et les défenseurs de l'humanité déguerpissent de ma vue tout de suite. Si vous restez, je considère que vous avez compris le message. En tant que gardien, oui, vous serez confrontés à des situations difficiles. Vous devrez vider le compteur des personnes que vous attraperez, parfois intégralement, et vous devrez les voir mourir sous vos yeux. On se fout de savoir si c'est bien ou mal, juste ou pas. Il n'y a qu'une seule chose que vous devrez garder en mémoire : si vous devez prendre le temps d'une personne, c'est qu'elle a du le prendre elle-même à une autre. Et, croyez moi, les voleurs se foutent bien de la justice au moment de pousser quelqu'un à Time Out, eux. » Le discours était à vomir, et pourtant Alcide ne quitta pas la pièce. Il resta là, déterminé à suivre sa formation jusqu'au bout, et à devenir lui aussi un Time Keeper, un jour ou l'autre. Ce genre de longue tirade sur la mission des gardiens du temps, Alcide et les autres recrues y auraient droit pendant de nombreuses semaines. C'était à la limite du lavage de cerveau. Mais il fallait bien : Time Keeper n'était effectivement pas un travail facile, et cela demandait d'être droit dans ses bottes, sinon, c'était la catastrophe assurée. Certains finissaient d'ailleurs par perdre les pédales, après quelques années passées à travailler en tant que gardien. Surtout dans les Time Zones inférieures, car c'était là que la situation était la plus compliquée, que les criminels étaient les plus nombreux et que les Time Keepers étaient les plus détestés. Bizarrement, c'était précisément là qu'Alcide souhaitait travailler. Et pas dans n'importe quelle Time Zone : il visait Dayton. La pire d'entre toutes. Alcide n'était pas un fuyard, pas un dégonflé. En fait, sa fierté mal placée le poussait en quasi-permanence à se surpasser, à repousser ses propres limites, et finalement, à foncer la tête la première vers un danger certain. Mais il était comme ça : téméraire, casse-cou et pas peureux pour un sou. S'il arrivait effectivement à devenir Time Keeper, il voulait se rendre utile. Et ce n'était pas en étant affecté à New Greenwich, où il ne se passe jamais rien de trépidant, qu'il pourrait servir à quelque chose.

Dès le début de sa formation, Alcide fut dans le collimateur de ses supérieurs. Il ne rentrait pas vraiment dans le moule de la bonne recrue bien sage, disons. Déjà, son entrée avait été remarquée : contrairement à la majorité des recrues, qui avaient mûrement réfléchi à leur projet avant de s'engager, et qui venaient parfois de familles de Time Keepers de génération en génération, Alcide lui, était arrivé sur un coup de tête, un peu les mains dans les poches. Ce qui avait agacé au plus haut point les superviseurs de formation, en plus de son apparente désinvolture et son manque de connaissances vis-à-vis du système ou du règlement de la profession, cela avait été sa capacité fulgurante à s'adapter à chaque exercice demandé et à exceller un peu partout. Comme s'il avait conscience que les dirigeants ne l'aimaient pas vraiment, qu'ils brûlaient d'impatience de le voir commettre le moindre faux pas pour le recaler sans plus attendre aux examens finaux, et qu'il se faisait un malin plaisir d'être irréprochable, histoire de bien les narguer comme il faut. Honnêtement, c'était totalement le cas. Ce n'est qu'une fois son examen passé, et son titre de Time Keeper en poche, qu'Alcide s'autorisa à en faire voir de toutes les couleurs à ses supérieurs. Être à cheval sur le règlement ? Très peu pour lui ! Dès qu'il fut affecté comme prévu à la Time Zone 12, Alcide enchaîna les affaires, certes réussies, mais pas vraiment traitées dans les normes. Il fatiguait littéralement le QG, qui n'en pouvait plus de ses péripéties mirobolantes et du nombre de fois où il avait bien failli Time Out lui-même en poursuivant un voleur. Mais il fallait bien le reconnaître, et ça expliquait qu'il soit toujours en fonction : ses résultats étaient très bons, et il se débrouillait plutôt bien pour un jeune Time Keeper de la zone 12. Ce qui, entre nous, n'aide pas vraiment son côté fier et trop sûr de lui.

***


La sonnerie stridente du réveil le tira de ses rêves. Et tant mieux : sa nuit avait été pleine de souvenirs douloureux, concernant quasiment en exclusivité son petit frère, Alistair. Il avait horreur de penser au passé, mais apparemment, ses rêves n'étaient pas déterminés à lui foutre la paix par rapport à cela. Il aimait Alistair, là n'était pas la question. Mais revoir son visage dans ses songes rendait Alcide mélancolique, triste, et en fin de compte, de mauvaise humeur. Parce que lorsqu'il se réveillait, il était bien forcé de se rappeler que plus jamais il ne pourrait revoir le visage d'Alistair autrement que dans un rêve. Oui, il détestait vraiment se remémorer le suicide de son cadet.

Il se leva et se prépara rapidement, comme chaque matin, pour rejoindre son lieu de travail. Lorsqu'il entra dans sa voiture de fonction, il approcha son poignet droit de l'embout de la Time Capsule intégrée au véhicule. « Crédite-moi pour la matinée. » Aussitôt, les chiffres sur son compteur changèrent, augmentèrent, pour indiquer finalement qu'il avait 6 heures devant lui. Il démarra enfin le véhicule et se rendit à la Time Keeper's Station.

Lorsqu'il arriva, il y retrouva quelques collègues, dont un qui lui glissa un « Tu vas être content... » bourré de sous-entendus et avec un sourire moqueur. Alcide ne comprit pas où il voulait en venir, et se dirigea alors vers son bureau. Les éclats de voix féminine en émanant lui mirent la puce à l'oreille, et avant même de voir son visage, il se sentait déjà agacé et pouvait certifier qu'il s'agissait bien d'elle. Il ouvrit la porte de son bureau pour y voir son bras droit, un jeune Time Keeper à peine sorti de formation, Daven, en train d'essayer tant bien que mal de calmer une jeune femme brune, qui s'arrêta immédiatement de piailler dès qu'elle entendit que quelqu'un entrait dans le bureau. Tout comme Alcide avait le poil hérissé rien qu'en sachant qu'elle était là, elle avait du sentir que c'était lui qui se tenait dans son dos. Vesper. Cette insupportable Vesper. Cette foutue voleuse de temps. Cette incorrigible petite garce. Comment une fille aussi jolie pouvait-elle être aussi agaçante ? Cela faisait maintenant trois ans qu'ils se connaissaient, et autant de temps qu'Alcide se posait la question. Quoiqu'il n'avouerait jamais qu'il la trouvait séduisante. Plutôt crever que de lui faire ce plaisir là.

Alcide s'était réveillé de mauvaise humeur, mais la voir dans son bureau n'avait fait qu'empirer la chose. L'air noir, il rejoignit Daven de l'autre côté du bureau, pour finalement faire face à Vesper. Immédiatement, ils se fusillèrent mutuellement du regard. Et, immédiatement, il y eut comme de l'électricité dans l'air. Le pauvre Daven se retrouva donc au beau milieu d'un véritable combat de regards, qui se transforma assez vite en combat de piques et autres sarcasmes, puis en éclats de voix agacés et colériques. Bref, en bonne prise de bec style scène de ménage, qui ressemblait étrangement, en dépit de la véhémence des propos de chacun, à une espèce de parade nuptiale un peu bestiale. Bien que ces deux-là, si jamais vous les interrogez, nieront en bloc éprouver la moindre attirance pour l'autre, le tout avec un air dégoûté sur le visage.

Alcide avait rencontré Vesper comme n'importe quel Time Keeper rencontre n'importe quel criminel : en lui courant après. Mais Vesper n'était pas n'importe quelle voleuse de temps : c'en était une rusée, et suffisamment maligne pour ne jamais se faire prendre la main dans le sac, ou en tout cas pas juste après avoir piqué suffisamment de temps pour que les autorités soient en mesure de lui reprendre la totalité de ce qu'indiquait son compteur. C'était ce qui énervait le plus Alcide : il en savait suffisamment sur cette fille et ses crimes pour la mettre derrière les barreaux - ou pire, la faire exécuter - mais la procédure voulait qu'il ait plus de preuves. Résultat ? Il ne comptait plus les fois où, comme ce matin, Vesper se retrouvait dans son bureau à embobiner tout le monde avec ses alibis et ses magouilles à la noix. Pour résumer, les fois où elle lui cassait les couilles. Avec le temps, elle était passée maître dans l'art. Cela dit, Alcide lui aussi était doué pour emmerder la séduisante voleuse. En fait, leur relation se résumait à essayer de toujours mettre plus d'obstacles sur la route de l'autre, jusqu'à ce qu'un des deux se casse lamentablement la gueule. Ce qui, connaissant la fierté légendaire de chacun, n'était pas prêt d'arriver.

Après une bonne heure d'engueulade, qui résonnait dans toute la Station et que les autres Time Keepers pouvaient s'amuser à suivre comme on suit un feuilleton télé, Vesper fut finalement relâchée - comme d'habitude - après qu'Alcide lui a tout de même confisqué trois heures. Ce n'est que maintenant qu'il s'assit enfin sur la chaise de son bureau (toute la dispute s'étant faite debout, face à face, avec le bureau pour seule barrière les empêchant de s'étriper sur place). Daven, qui devait sûrement être soulagé de savoir la "pire emmerdeuse que la Terre porte", selon les dires d'Alcide, enfin partie, essaya de dire quelque chose à celui qui devait lui servir de mentor, mais Alcide le rembarra sans ménagement, encore sur les nerfs. Il grommelait dans sa barbe de trois jours qu'il égorgerait bien cette femme s'il le pouvait, tout en la traitant de tous les noms d'oiseau.

Finalement, une dizaine de minutes plus tard, une alarme retentit dans la Station, signe que le système de surveillance avait repéré une anomalie. Oubliant son agacement, Alcide se leva en attrapant son arme, qu'il rangea dans la poche intérieure de sa veste, puis regarda Daven, qui venait de se servir une tasse de café. « Tu boiras ça plus tard, il faut y aller. » Il lui flanqua une petite tape dans le dos, qui fit déborder la tasse, et s'engagea dans le couloir sans se préoccuper de savoir si Daven était bien derrière lui : les voleurs de temps, ça n'attend pas bien gentiment qu'on vienne les chercher.
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Alcide J. Grey

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